FCPE Jules Ferry à Ermont

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Publié le 03/12/2011

L’URGENCE DE FAIRE DE l’ENSEIGNEMENT LA PRIORITÉ NATIONALE

jeudi 8 décembre 2011, par FCPE Ermont Jules Ferry

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« Une fois encore, le Gouvernement sacrifie l’avenir de nos enfants en ne faisant aucun investissement dans l’école publique pour l’année 2012

Dans l’enseignement public, il y aura 32 000 élèves de plus par rapport à l’année précédente. On ne peut donc que déplorer la suppression de 14 000 postes.

Concernant l’enseignement scolaire public du 1er degré, 5 700 postes seront supprimés. Les crédits pédagogiques baisseront de 2 millions d’euros dans le Primaire. Ces crédits sont cependant essentiels pour que les enseignants mènent des actions pédagogiques supplémentaires dans les domaines artistiques, littéraires, culturels et scientifiques. Les documents budgétaires précisent que l’efficacité pédagogique de la scolarisation des enfants de moins de trois ans n’est pas avérée !

L’enseignement des langues vivantes ainsi que le développement des technologies, de l’information et de la communication seront sacrifiés par le Gouvernement. Au total, le montant des crédits pour le financement de ces actions pédagogiques diminue de 73 %.

Les suppressions de postes à compter du 1er décembre 2012 concernent 5 700 postes d’enseignants dans le 1er degré, 6 650 dans le second degré auxquels s’ajoutent 165 postes administratifs, 1 350 postes d’enseignants dans l’enseignement privé, plus 280 dans l’enseignement technique agricole et 235 dans l’administration centrale.

Depuis 2003, environ 80 000 postes ont été supprimés dans l’Éducation Nationale.

Ce budget 2012 est donc inacceptable, schizophrénique et sans lien avec la réalité de la situation actuelle de l’école. Avec mes collègues socialistes nous avons donc refusé de le voter.

Dans ce contexte, il est donc urgent de faire de l’enseignement la priorité nationale. L’école doit redevenir le pilier de notre République, un instrument majeur de la démocratisation de la réussite, un lieu d’émancipation et de sociabilité.

Aujourd’hui, plus que jamais, notre pays a besoin d’un système éducatif qui s’attaque réellement aux inégalités scolaires. »


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