FCPE Jules Ferry à Ermont

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20EME ANNIVERSAIRE DE LA CONVENTION INTERNATIONALE DES DROITS DE L’ENFANT

Communiqué de la FCPE 95

lundi 21 novembre 2011, par FCPE Ermont Jules Ferry

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20ème anniversaire de la convention internationale des droits de l’enfant "L’humanité se doit de donner à l’enfant le meilleur d’elle-même."

La journée internationale des droits de l’enfant, le 20 novembre, est la date anniversaire de la signature de la Convention internationale des droits de l’enfant le 20 novembre 1989 par 191 pays qui elle-même fait référence à la Déclaration des droits de l’enfant du 20 novembre 1959. En 1954, l’Assemblée générale des Nations unies recommande que tous les pays instituent une Journée mondiale de l’enfance, sans pour autant en fixer le jour. A cette occasion, un certain nombre d’événements sont organisés par les acteurs du monde de l’enfance. Le 20 novembre 1989 en France, le Défenseur des enfants remet un rapport au Président de la République et au Parlement. Le poste de Défenseur des enfants a été supprimé en 2011 pour laisser la place au poste adjointe chargée du droit des enfants auprès du Défenseur des droits. Nous reprendrons certains points de la convention des droits de l’Homme qui sont à améliorer pour nous parents FCPE. • "Les États s’engagent à garantir à chaque enfant la jouissance de ses pleins droits sans discrimination ni distinction d’aucune sorte. En particulier, les filles doivent jouir des mêmes droits que les garçons." Pouvons-nous dire que l’égalité existe entre tous les enfants dans notre département et en France. Tous les enfants doivent avoir la possibilité et le choix de pourvoir choisir l’école et le parcours scolaire suivant la capacité de chacun et non selon les capacités financières de ses parents. Il y a encore trop de petites filles dans le monde qui ne peuvent pas aller à l’école pour l’unique motif que ce sont des filles. • "Les enfants doivent avoir du temps pour le repos et le jeu ainsi que l’accès aux activités culturelles et artistiques dans des conditions d’égalité." Nous considérons que les activités culturelles et les activités ludiques ainsi que les activités sportives doivent être partagées par tous. Aujourd’hui nous sommes loin de cette égalité d’accès. • "Les États protègent l’enfant contre l’exploitation économique et tout travail susceptible de compromettre l’éducation ou de nuire à leur santé ou leur bien-être." De plus en plus de jeunes lycéens sont obligés de travailler pour aider leurs parents ou faire vivre leurs familles et nous ne parlerons pas des étudiants qui voient leur situation se dégrader. • "L’enfant a le droit de jouir du meilleur état de santé possible. Les États assurent l’accès aux soins médicaux à tous les enfants, en mettant l’accent sur la prévention, l’éducation sanitaire et la réduction de la mortalité infantile." La santé coûte de plus en plus chère pour les familles et reportent des soins comme les soins dentaires, les lunettes… Le manque de médecins et d’infirmières dans les établissements scolaires devient un problème grave dans certaines villes et dans certains quartiers. Des maladies qui avaient disparu réapparaissent comme la rougeole ou la tuberculose. • "Les enfants handicapés ont droit à un traitement, une éducation et des soins spéciaux." Nous ne pouvons plus admettre que les enfants en situation de handicap ne soient pas traités comme leurs camarades en leur mettant des moyens techniques et humains pour compenser leur handicap. Selon le dernier rapport de la défenseure des droits de l’enfant paru début 2011, 2 millions d’enfants vivent sous le seuil de pauvreté en France, c’est-à-dire que les revenus de leurs familles sont inférieurs au seuil minimum de pauvreté. Parmi eux, 600 000 sont mal logés. Dans son rapport, Dominique Versini pointe « les reculs et les insuffisances au regard de la Convention internationale des droits de l’enfant » de la politique qui a été suivie ces dernières années ». La Défenseure des enfants a également mis en cause la politique de criminalisation croissante des adolescents en France. Les répercussions de la pauvreté sont nombreuses, en particulier sur la santé : ils souffrent davantage de sur- poids ou d’obésité, par exemple, que le reste des enfants. Mais surtout, la pauvreté appelle la pauvreté. Si le niveau de diplôme des parents reste le moteur de la réussite scolaire des enfants, le niveau de vie familial joue également. En laissant autant d’enfants dans la pauvreté, la France oublie ses valeurs fondamentales et, en même temps, sacrifie une partie de son devenir. . Tous les enfants doivent avoir accès à l’éducation avec les mêmes moyens, il est impossible que certains élèves ne soient pas scolarisés le jour de la rentrée scolaire par manque de moyens et pour faire des économies de bouts de chandelle. Le droit à l’éducation est pour tous quels que soient son origine, sa condition sociale, son sexe, son lieu de naissance... Nous continuerons à faire vouloir faire respecter les droits des enfants et qu’ils puissent s’épanouir pour devenir des adultes responsables, tolérants et ouverts aux autres. Nous ne pouvons terminer cet édito sans parler des enfants de Saint Gratien qui ont pu enfin être inscrits aux services périscolaires au bout d’un an de combat et d’une procédure judiciaire. "Négliger les enfants, c’est nous détruire nous-mêmes. Nous n’existons dans le présent que dans la mesure où nous avons foi dans le futur", Paul Auster dans Léviathan. Bruno Brisebarre, Président de la FCPE 95 et l’ensemble du conseil d’Administration


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